Celui-ci est pour ceux qui, idéalement, ne passeraient pas Noël comme ils s’apprêtent à le faire.
Vous n’êtes pas tous seuls.
Nous sommes le 19 décembre 2022 et, d’une manière ou d’une autre, Jennifer a encore réussi à tomber malade. Mais cette fois ci c’est différent; j‘ai plus d’énergie que d’habitude, mais pas assez pour rester éveillée toute la journée et me concentrer sur n’importe quelle tâche. L’année dernière, j’ai attrapé le COVID la veille de Noël et j’ai passé le jour de Noël et le Nouvel An seule à la maison. Non, ce n’était pas aussi horrible que ça en a l’air. Je me suis cuisinée un repas, j’ai fait un gâteau, je me suis même faite belle le soir du Nouvel An et j’ai regardé un culte religieux en ligne.
Bon d’accord, ça a l’air toujours aussi horrible.
L’année précédente était meilleure; je l’ai passé avec Maman et mon frère (grâce au confinement, nous étions coincés ensemble dans une villa blanche quelque part au cœur de Lomé, et nous nous sommes éclatés!), mais ne me parlez même pas de 2019… Une escale avec des gens avec qui je n’avais pas forcément envie de célébrer des dates importantes. Sans vouloir offenser personne.
Pourtant, la façon dont je passe toutes les saisons festives depuis que j’ai quitté le cocon familial à ce jour, me rappelle que je suis en effet très “famille”, et me fait réfléchir à si je veux vivre de cette façon pour le reste de ma vie: c’est a dire pratiquement partie tout le temps, rarement présente, toujours fatiguée, ne se reposant ironiquement que lorsqu’elle est malade.
J’ai grandi avec les lettres au Père Noël, de nouvelles tenues pour la veillée de Noël (parce que Jésus adorait les défilés de mode, n’est-ce pas?), en allant à l’église avec mes parents à 20 h, laissant derrière moi un sapin de Noël scintillant avec une crèche à ses pieds, qui se transformait mystérieusement en cadeaux de Noël quand nous rentrions après minuit. L’extase, la joie, le “Oh mon Dieu, le Père Noël m’a donné la couleur exacte du jouet pour aller avec ma chambre!”
(Fun fact: j’ai cessé de croire au Père Noël à 9 ans. Certains disent que j’étais extrêmement naïve comme enfant; je pense juste que j’ai les meilleurs parents de la planète.)
Mais assez parlé de moi. Quelqu’un lit ceci et sa famille lui manque ou souhaite pouvoir expérimenter un soupçon de la magie de Noël cette année. D’autres ne se l’admettront jamais et c’est aussi normal. Surtout n‘oubliez pas que vous n’êtes pas seuls, je suis là avec vous dans le même bateau, et je nous souhaite à tous de trouver de la joie dans les choses que nous avons et d’attendre avec enthousiasme celles que nous n’avons pas encore.
Par exemple, si vous êtes célibataires sans enfants, trouvez de la joie à économiser de l’argent sur des cadeaux pendant que le reste du monde fait faillite, et attendez simultanément avec impatience de dépenser tout cet argent économisé pour votre futur bel(le) époux/se et vos enfants lorsqu’ils viendront. En faisant cela, vous laissez place à la reconnaissance, et vous savez ce qu’on dit de la gratitude? Elle attire les bénédictions.
N’oubliez pas de prendre des nouvelles de vos proches, invitez vos amis à prendre un café, envoyez-leur une vidéo amusante, demandez si vous pouvez les rejoindre pour le déjeuner de Noël et n’hésitez pas à profiter de toute l’affection que vous recevrez pendant ces vacances. Et rappelez-vous,
Christ is the reason for the season!
Joyeux Noël à tous
Affectueusement,
Jenn